Pour la dernière fois au Pacifique

Le Pacifique que nous avions quitté en Nouvelle-Zélande et que nous ne reverrons pas de sitôt.

Ce n’était pas les activités qui manquaient dans le coin d'Orosi, mais on avait hâte de voir le Pacifique pour le verdict. 3 h de route de plus, en passant par Cartago, ancienne capitale du pays, dont la beauté a malheureusement été ravagée par les nombreux tremblements de terre de la région. Ci-dessous la nouvelle cathédrale, dans le style casado: la quantité mais pas la qualité!

Nous traversons aussi le Cierro de la Muerte, région la plus haute du pays, à 3800m. Pour ajouter du piquant au trajet truffé de nids de poule et virages en tête d’épingle, les nuages nous plongent dans le brouillard ! Hommage à notre pilote favori.

L’arrivée (vendredi 3) sur le Pacifique est magnifique. Par contre, Uvita nous déçoit illico : ville construite autour de l’autoroute sans aucune unité et surtout pas d’accès gratuit à la mer, toutes les plages étant protégées par le Parc National. Aucun hébergement ne trouve grâce à nos yeux (rapports qualité-prix). Par contre, le Soda La Canalla nous réjouit : rapide, frais et savoureux: fajitas, tacos et burritos (nous avons décidé de prendre de l’avance sur la gastronomie mexicaine pour changer du casado - au fait ça vous plaît le comique de répétition?).

Nous continuons nos recherches sur Dominical sans succès, puis le long de la route entre Uvita et Dominical, puis dans la montagne. Finalement, sur les conseils d’une locale, c’est aux Villas Rio Mar, le long du fleuve Baru, à 2km du centre de Dominical, que nous nous posons, après 2h de recherches, je précise.

Leçon n°1 : c’est moins facile sans guide. Leçon n°2 : les films dans la voiture c’est du pain béni.

Nous avons dérouillé nos muscles endoloris dans la plus grande piscine de notre voyage et finit la journée en apothéose.

Des grands moments dans la vie des ZAT juniors: 
une dent qui bouge chez Gabriel !!! (vu comment elles sont rabotées). Il n’est pas peu fier et nous non plus ! 
Héloïse fait de la balançoire toute seule (plus de papa tu peux pousser stp....). 
Et nos deux bambins se sont mis à l’apnée.

 

Dominical est bien sympathique. C’est une des plages les plus réputées pour le surf, un peu hippie sur les bords. Forcément la mer est très forte. Il y a une vraie vie de village cool et sans touristes. C’est la saison verte, comme ils disent pour ne pas dire saison des pluies. Et pourtant la pluie est bien là et elle n'est pas du tout verte. Non mais oh, on ne me l'a fait pas à moi.

Le samedi, comme de nombreux Ticos des alentours, nous allons nous promener au Parque Nacional Marino Ballena. C’est une aire de protection autour de l’isla Ballena qui a la forme d’une queue de baleine à laquelle on accède par Uvita. C’est surtout là qu’on peut voir des baleines à bosse, des dauphins, des tortues olivâtre… en saison. Magnifique. 

Nouvelle leçon pour les ZAT : dans le sac de plage emporter : 1° les maillots (si tu les mets le matin, ça te colle et ça te serre), 2° la crème solaire indice 50 minimum (le soleil est super traître au CR), 3° les chapeaux (tu ressembles à un abat-jour mais ça te protège), 4° les serviettes (toujours utile pour s’allonger 2 minutes et pour sécher les mini ZAT avant de monter en voiture), 5° de l’eau (surtout pour la maman ZAT potomane), 6° un parapluie !!! Non les nuages n’étaient pas coincés dans la montagne. Oui ils sont venus nous déverser leurs trombes d’eau pas verte sur le râble, sans discontinuer jusqu’au lendemain matin.

Dimanche nous bouclons nos valises (ça devient un exercice très fluide) pour bouger jusqu’à

La Hacienda Baru : refuge de vie sylvestre qui nous a déçus

Matapalo : soi-disant un spot de surf et un village très confidentiels, pas séduisant sous la pluie transparente

Quepos : nous cédons à tentation de visiter le Parc National de Manuel Antonio, si réputé.

C’est entre Quepos et le parc que nous installons les ZAT, chez Mimos, énorme chambre, balcon, 2 piscines et 2 jacuzzis, allons-y!

Prochain épisode : marchons, volons
 NB: profitez de nos derniers jours d'internet quotidien. A partir du 10 juin nous serons à Cuba et risquons de publier beaucoup moins souvent.