Le parc Manuel Antonio est fermé le lundi, donc nous allons dans une réserve voisine, celle de Rainmaker Mountains’ Rainforest Conservation Project. Un des plus anciens et des plus beaux parcours aérien de la région. Direction la canopée donc...
Les passerelles qui relient les arbres permettent de marcher au -dessus de la forêt primaire et des cascades. Toute une aventure !
Nous sommes très loin de notre attitude originelle : chut, marchons en silence pour rencontrer des animaux. Maintenant, nous avons plutôt tendance à faire du bruit avec nos bâtons, à parler normalement pour faire fuir le serpents, mais ça fait fuir les autres... C'est là où l'on voit que nos forêts sont plutôt tranquilles. Nous ne croiserons que des grenouilles, des lézards, des iguanes, plein de champignons de toutes les couleurs et ça nous va très bien !
Le mardi, le grand beau temps est de retour. Nous allons au Parc National Manuel Antonio, à ne pas confondre avec Manuel Banderas (mon héros dans Atame).
Il passe pour être le plus beau du Costa Rica, Antonio pas Banderas, et l’un des plus beaux au monde. Dans les faits, c’est surtout une aire classée pour éviter le déboisement et préserver les innombrables espèces résidentes. La forêt a été grignotée au fil du temps. Les autorités ont bien fait de mettre le hola :-), malheureusement les efforts s’arrêtent là. Le parc se réduit donc à une portion congrue coincée entre la mer et le béton. Soyons optimistes et espérons que notre visite contribuera à encourager des solutions comme un corridor biologique.
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En chemin, nous sommes arrêtés par un guide qui nous force à nous garer car il n'y a pas de parking au parc de Manuel Antonio. Son parking n’est ni officiel, ni surveillé, ni à 100 m du parc, comme il le prétend, mais ça on le découvrira plus tard. Les 2000 colones eux sont bien réels. Guides et vendeurs de souvenirs nous arrêtent en chemin pour nous proposer leurs services : c’est la première fois que nous vivons ça au Costa Rica ! Enfin, ce n'est pas bien méchant, on est loin des arnaques bien de chez nous hein. Et puis la ville et la plage du coin sont plutôt sympathiques et parfois insolites.
Le parc ouvre de 7 à 16h et ferme le lundi. Le nombre de visiteurs est limité à 600 en semaine et 800 le we, arriver tôt !
Le parc ouvre de 7 à 16h et ferme le lundi. Le nombre de visiteurs est limité à 600 en semaine et 800 le we, arriver tôt !
Le parc ne fournit pas de carte mais conseille de photographier le panneau affiché à l’entrée. Nous empruntons la route en terre (camino vehicular, 1,3 km) où nous ne croisons rien d’extraordinaire : caïman, crabe, iguane vert, coati. Rien d’étonnant vu la foule.
La plage de Manuel Antonio est la plus visitée car la plus proche et la plus belle. Dans notre top 10. Nous n’aurons qu’entre-aperçu un singe capucin, dont la réputation de voleur de sac (pour chercher de la nourriture) est bien établie et qui a bien failli remporter sa bataille contre une touriste américaine. Oh my God!
Pédale douce sur la fin du voyage. Nous découvrons la plage Berlianz, confidentielle. Pour les locaux. Pas mal non plus !
Prochain épisode: fin du Costa Rica
NB: profitez de nos derniers jours d'internet quotidien. A partir du 10 juin, nous serons à Cuba et risquons de publier beaucoup moins souvent.
Prochain épisode: fin du Costa Rica
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