Fiesta Gaucha

Le samedi nous embarquons pour La Fiesta Gaucha, excursion touristique avec tout ce qui va avec : 2h de sommeil perdues (pendant que le bus collecte les touristes aux 4 coins de la ville), une guide pas très motivée qui fait semblant d’avoir de l’humour. A la descente du bus nous sommes accueillis par El Gaucho dans toute sa splendeur qui tape la bise à toutes les dames. Ce n’est pas tout à fait le modèle qui anime les fantasmes : 1m60, 90 kg, une grosse moustache qui colle, mais un air bonhomme sympathique. Trois mètres plus loin on nous enfourne empanadas et vin blanc, de quoi se décoincer pour aller faire un tour de cheval autour de l’hacienda. Lionel et  Catherine si vous nous lisez… Pour les beaux yeux de ma blonde bouclée, je suis montée avec, qu’est-ce qu’il faut pas faire ! Un déjeuner typique : vin rouge qui aurait bien mérité des glaçons et de l’eau gazeuse, salade et des tonnes de saucisse, boudin, ojo de chorizo et au cas où il y aurait encore de la place derrière la molaire de gauche, un quart de poulet !

Bien collés à la chaise, nous assistons à une démonstration de tango, je dis démonstration de ce que ça aurait pu être beau et fluide si le monsieur avait rajeuni de 30 ans ou mis de l’huile dans les rouages. Il était bien plus doué pour la danse avec les boladores (pierre emballées dans du cuir et reliées à des lassos dont les gauchos se servent pour attraper le bétail et le touriste). Quand ils ont sorti l’accordéon, on a pris la poudre d’escampette. 

Pendant ce temps les enfants se sont régalés avec les chevaux. Clou du spectacle : les prouesses cabalistiques des gauchos, capables de rassembler et aligner des chevaux comme des fleurs, de décrocher des anneaux minuscules en passant au triple galop. Surtout ils ont fait galoper nos 2 enfants qui en redemandaient encore et encore !

Fin de journée sur la terrasse, autour de la piscine, avec un Viré-Clessé 2003 de JP Thevenet, ça vous rappelle des choses ?!