Pour la traversée en ferry de Picton à Wellington nous avons choisi Interislander. Son énorme ferry nous rappelle le Napoléon (1e voyage fondateur en Corse en 2004). Organisation impeccable. Dix étages. Depuis le pont supérieur nous contemplons le Queen Charlotte Sound, enchevêtrement de baies, criques et bras de mer.
Très vite je descends avec les enfants au 1e étage qui offre une géniale aire de jeu où l’on sent moins le roulis… et où l’on trouve des paulistas habitant Queenstown. Ca me fait tellement plaisir de les entendre dire que je parle portugais à la perfection ;-)
Nous ne sommes pas séduits par la baie de Wellington. Un port de marchandises fonctionnel et fonctionnel. Par contre, la ville offre une super qualité de vie. Une capitale de 500 000 habitants, ultra zen, la mer partout. A la pause déj, le front de mer est envahi par un flot continu de joggeurs et la baie est traversée par des nageurs (en combi quand même).
Le musée national Te Papa nous a tellement enchantés que les enfants ont demandé à y retourner le lendemain. Un incontournable ultra interactif et pédagogique : calamar géant, tectonique des plaques (pas surprenant le tremblement de terre de Christchurch), culture maori… de quoi s’occuper pendant 3 jours si on peut. NB : entrée gratuite.
Pour le moral des troupes nous faisons un détour par la bibliothèque de la dynamique Alliance Française. Le français est la 1e langue étrangère enseignée en NZ, on a du mal à le croire, ils sont fascinés par notre pays et notre langue. Pour ce que ça doit leur servir ! Le fait est que tous les kiwis à qui nous parlons sont venus visiter notre beau pays et en garde un souvenir très frenchy.
Un petit tour en cable car dans les collines et une ballade parmi les vieilles villas en bois fort charmantes.
Malheureusement nous n’avons ni croisé Aïnoa, notre cousine qui y étudie (elle est en France, c’est le gag), ni son père Eric coincé à Adelaïde. Cependant nous avons rencontré des « working vacanciers » français qui n’ont pas une situation facile ici (salaire très bas par rapport au niveau de vie) et revu des connaissances montréalaises (Bonjour Luc !).
L’île du nord marque un net contraste avec sa consoeur. Très peuplée, beaucoup de Maoris. Je ne m’habitue pas à leurs tatouages hallucinants et à leurs carrures. Les enfants s’amusent de les voir se promener pieds nus en toutes occasions. La nature est pourtant omniprésente et sauvage. Scenic reserve, regional park, national park, botanic gardens… tout est bon pour prendre l’air. Nos joggings sont du pur plaisir, même celui du camp Nelson avec ses 700 marches qui débouchent sur une pointe avec vue à 360° sur la baie de la Windy Wellington. Pas de photo, car les joggers n'ont pas le... Reflex !
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