vendredi 18 mars 2011

Le centre envoûtant

Nous nous échappons vite de la ville pour nous retrouver au vert. Nous trouvons par hasard  un petit camping à Mangaweka. C’est –là encore- magnifique, en bord de torrent, face à une falaise calcaire, un petit feu pour le barbecue, une « méthode traditionnelle » 2006 pour faire genre apéritif dans le verger de Colmiers le Bas en se régalant du coucher de soleil. Elle n’est pas belle la vie ? Ce sera notre décor pour réaliser les séquences made in CCP pour l'anniversaire de N°4...

Nous rejoignons le parc national Tongariro, celui des 3 volcans. On a oublié de vous dire que la NZ compte les volcans les plus actifs au monde. Heureusement, pour les éruptions, les sismographes fonctionnent à bloc. Les habitants voisins de Rotorua auraient sûrement apprécié cette invention en 1886, au lieu de se payer la transformation du mont Tarawera en volcan, comme ça tiens, si ce matin je tuais 200 personnes…
Le mont Ruapehu est majestueux (au départ d’Ohakune, capitale nationale de la carotte, je vous prie).
Ses voisins Ngauruhoe et Tongariro ne sont pas mal non plus (via Whakapapa, ça me rappelle la chorégraphie de Léonard)…
Et les lacs et les cascades et les torrents et les roches et et et… Trop beau, c’est trop trop beau ! Même les nuages s’y mettent ! Il faut y passer des semaines pour marcher, contempler. On aurait bien aimé allonger les papattes de nos petits bichoux et les entraîner avec nous. Il faudra revenir !


La découverte du lac Taupo, à la sortie d’un virage, nous laisse pantois. Ce lac amuse beaucoup les kiwis : sa superficie égale celle de Singapour, lequel comporte 4,8 M d’habitants, tandis que les kiwis ne sont que 4,2 M. Ils tentent d’imaginer ce que serait leur vie s’ils devaient tous habiter sur ce lac ! Notre bivouac nous offre la carte postale dans le salon. Nous commençons à mieux comprendre les personnes qui installent un papier-peint de plage ou de cascade dans leur demeure… Il paraît que c’est un haut-lieu pour la pêche à la truite, mais nous ne sommes pas pêcheurs ni bêcheurs d’ailleurs.

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