And the winner is.....la suite

Ce soir c’est le grand soir : nous sortons avec nos amis entre adultes !!! Nous laissons les 3 enfants qui s’entendent à merveille avec Arleny, baby sitter vénézuélienne. Youenn sera chargé de la traduction français-espagnol. Au programme : pâtes, film et jeux !

Une soirée parfaite, rien de moins :

Le meilleur restaurant de la zone, El Refugio Gril (courez-y mais réservez) se trouve à 400 m de leur lodge. Du coup, ils y envoient tous leurs clients. Et les patrons argentins le leur rendent bien. Quatre cocktails de folie et une des meilleurs viandes grillées que j’ai jamais mangée (entrana pleine de jus, savoureuse et croustillante à l’extérieur) mais surtout (pardon Elise, ce n’est pas bien) le plus extraordinaire steak de thon de l’univers. Une cuisson idéale , parfaitement saisi, bleu au centre sans être froid, au gros sel et citron vert. J’étais à 2 doigts d’en redemander ! Un vrai chef ce Fernando ! Le photographe en a même oublié de faire son job.

Comme il nous a régalé (ingridisme) une bouteille de Malbec à emporter (Vida Organica de Mendoza, miam) on s’est vu obligés, mais vraiment contraints et forcés de revenir le lendemain revoir nos amis.

Le mardi 31, j’ai présenté Manzanillo à Eric qui est tombé amoureux comme moi... 

Puis nous avons attrapé Ingrid et Youenn pour aller dire au revoir à Cyril y familia. Occasion de rencontrer de nouveaux expatriés : Sandrine, épouse de Cyril, Tania la pâtissière, épouse d’Henri, Maryse et Pierre, couple de Québécois gérants d’hôtels. Ils étaient contents les copains de retrouver leur Auvergne et leur travail !!!

A Punta Uva, malgré l’harmonie ambiante, les femmes ont unilatéralement remanié les équipes pour faire :

Equipe Lodge : celle des papas et des enfants qui restent au lodge pour s’occuper des clients et jouer aux échecs et aux voitures et aux pirates.

Equipe Dîner : celle des mamans qui se sacrifient pour aller commander des pizzas et siroter un mojito en attendant (oui j'ai craqué pour le mojito, à 2 semaines de Cuba, un avant-goût).

Une fois les équipes réunies, ce fut également un très bon moment, même si c’était notre '"dernière soirée". Les adieux ne furent pas très convaincants de part et d’autre, nous n’avions pas vraiment envie de partir et eux vraiment envie de nous mettre la pâtée aux cartes.

Eric s'est pris une tôle aux échecs, mais a réussi à prendre Erwan en photo, nananère!

Ah sinon, une bien triste nouvelle. Shosho, mon maillot est définitivement foutu. Malgré tous tes efforts de réanimation, le tissu s’est distendu pile sur la raie des fesses, ce que j’ai habilement rattrapé par un fronçage très stylé, mais finalement, ce sont tous les élastiques qui ont fondu, les lâches. J’en ai trouvé un autre en urgence après seulement 13 boutiques, 5 essayages et plusieurs tranches de rigolade avec les vendeuses !

Cette anecdote captivante pour vous dire que le budget maillot de bain devient conséquent dans notre voyage. Détail pratique important.

On ne pouvait pas quitter comme ça tout ce beau monde. Ce n’est pas tous les jours qu’on se fait des amis si loin de chez soi. Donc on est re re re re re revenus!
Accueil triomphal, même Choupette la chatte stressée du bulbe m’a laissée la caresser. Faute de Uno nous avons joué au "Plouc" (spéciale dédicace ici pour Edouard Ludvig von Leprat et souvenirs de jeunesse pour Eric et ses nombreux cousins), enfin plus exactement (un peu de rigueur journalistique ne nuira pas) passé 1/3 du temps à édicter et mémoriser les règles, 1/3 à faire de la jurisprudence et le dernier 1/3 dissidence. Quel fun !

Moi j’aurai bien fait mes bagages pour les défaire à Manzanillo. Mais il nous reste 8 jours et la curiosité nous pousse à explorer la côte Pacifique.

Rester ou quitter toujours la même rengaine ! Nous serons ravis de vous retrouver, ici, là bas ou ailleurs !

Prochain épisode : les ZAT sont de vraies ZANDOUILLES