Des montagnes verdoyantes, des cultures dans les vallées, un ciel bleu électrique, une lumière crue d’altitude, des maisons en bois le long d’une unique route goudronnée, quelques panneaux solaires fournit par le gouvernement pour s'éclairer le soir, pas d'eau courante, voilà pour le décor. Des villageois karen regroupés en familles élargies, des femmes avec un enfant dans le ventre ou sur le ventre, des hommes nonchalants fumant le cigare des vieilles décharnées chiquant la bitter nut et crachant rouge, pour acteurs. Le spectacle démarre avec l’arrivée au village d’un Toyota aménagé en camping car et la visite de ce dernier, idéal pour briser la glace et provoquer l’hilarité générale.

A vous d’imaginer la suite de l’histoire autour des idées suivantes :
- Visite du village et sacrifice du cochon de lait
- Dîner au coin de l’âtre
- Cérémonie funéraire entre traditions et jeux de cartes et d’argent
- Nuit agitée par les tentatives d’incursion des villageois éméchés
- Petit déjeuner et patates frites sur un air de campagne politique
- Promenade avec oxygène raréfié
- Séance d’essayage chez les tisseuses comiques
- Une église catholique pour évangéliser les Karen
Un concours d'échasses landaises avant l'apéro...
ou de venir écrire la vôtre !
Nous sommes repartis encore un peu bousculés mais ravis, et des souvenirs plein la tête et d'authentiques vêtements karen traditionnels par censés être vendus.
Nous sommes repartis encore un peu bousculés mais ravis, et des souvenirs plein la tête et d'authentiques vêtements karen traditionnels par censés être vendus.
La route entre Mae Sariang et Mae Hong Son est une des plus belles, en termes de paysages (pas pour les virages). La pause déjeuner dans la pinède la plus parfumée de la planète est un bonheur olfactif total.
Après un débat philosophico-ethnico-sociologico-démagogico-bipartite, nous rejoignons le village de Karen Padaung, réfugiés birmans plus connus pour les femmes au long cou ou femmes "girafes". Y aller ou pas ? Certes leur village est entièrement tourné vers le touriste mais ils s’y trouvent bien mieux qu’à crever de fatigue et de faim dans leurs rizières birmanes. La grâce et la prestance de ses femmes d’une douceur infinie nous a touchés profondément (et tant pis pour ma fibre féministe).
Pour revenir sur Bangkok dans les temps, il a fallu tracer, avec une courte pause à Chiang Mai, juste pour voir et avoir une idée de ce mythe touristique. Avis favorable pour ce qui concerne la vieille ville. Ambiance très sympathique. Ville agréable.Nous aurions dû venir plus tôt... mais il faut faire des choix !
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