Le lendemain, quelques 150 km plus loin, une pause s’impose. Sur les affiches, on nous promet une plage de rêve. C’est tentant. Abord agréable car très thaï et calme. Une longue plage en croissant. Un emplacement sur la plage. Tout pour plaire, à ceci près.
Une énorme averse pour couronner le tout, de quoi nous faire rapidement oublier Hua Hin !
Si ça vous tente, elle s’appelle Hat Tha Wa Laen, à 12 km de Chumphon. Les locaux disent que c’est une grosse tempête qui leur a apporté toutes ces saletés qui seront nettoyées rapidement par les services compétents. Saletés qui au passage ont toutes des inscriptions en thaïlandais. Il n’empêche, tout ça vient de LA MER qui rappelons-le juste comme ça en passant pour ne pas trop monter dans les tours N’EST PAS UNE POUBELLE.
Dorénavant, nous avons le temps de profiter de nos cadeaux de Noël, d’écouter quelques nouveaux morceaux de musique et jouer au Uno avec les enfants, que du bonheur pour remonter le moral de nos petits soldats un peu démotivés : « comment ça se fait que Léonard est déjà arrivé en France alors que nous nous allons mettre 7 mois pour rentrer ?! ».
Hors de question de rester là et nous reprenons la route vers le sud et la côte Andaman. Notre tentative de bivouac dans le Parc National Khao Sok, sur les bords de l’immense et sublime lac Chiaw Lan a échoué, faute d’endroit désert. Dommage, c’était très beau !
Vroum vroum, nous continuons jusqu’à la mer et notre journée de camping car est récompensée par la trouvaille d’une plage dans le Parc National de Khao Lak (vous suivez ?) : du sable doré sur plusieurs kilomètres, un transat et un touriste tous les 1000 mètres seulement une eau claire et des vagues pour amuser la galerie. Repos assuré, bercés par le bruit des vagues.
Là, au risque de passer (encore plus) pour des insatisfaits chroniques, nous n’étions pas à notre aise. En effet, ce sont nos premiers pas sur les lieux du tsunami de 2004. Les maisons en ruine passe encore, mais les panneaux de signalisation « tsunami 5 meters in 2004 », « tsunami hazard zone », « evacuation route » impressionnent. Immanquablement on y pense et on scrute la ligne d’horizon…

De plus, cette belle plage ne correspond pas à notre phantasme d’Andaman. L’eau est certes claire, mais pas turquoise pour 2 sous. Pour couronner le tout, Eric n'a de cesse de parler de la beauté des plages Corse de son enfance qu'il voudrait retrouver... Donc, nous poursuivons nos recherches vers la baie d’Ao Phang Nga mais la mangrove y règne donc pas de plage et des eaux boueuses. Donc rebroussons chemin vers Phuket.
Oui, parfaitement, Pouguette. Une des rares îles où nous puissions conduire Super Tournicocotte. Après tout, s’il y a autant de touristes des 4 coins du monde ici, c’est qu’il doit y avoir une bonne raison. Grâce à notre esprit désormais aguerri nous dénichons un coin quasi sauvage: une aire de campement dans le Parc National (je sais je me répète, il va falloir vous habituer) de Sirinat, sur la plage Nai Yang.
Tranquilles nous restons. Nous profitons d’un grand luxe : le temps. Le temps de savourer tous les petits bonheurs que la vie et le voyage nous offrent. Walk-ging matinal sur la plage déserte, classe, câlins, jeux… Zéro stress. C’est le moment pour parler de l’avenir, du retour, de la scolarisation des enfants. De préparer la suite du voyage, les nouveaux continents, les futures rencontres avec nos familles. Mais surtout, c'est le moment pour Gabriel et Héloïse de découvrir les joies des sauts dans les vagues.
2 commentaires:
T'as bien raison Eric, allez, bientôt rvd à Erbalunga ! Grosses bises à vous 4, bon courage pour la suite... Le Chauvin Méridional
...ou alors pour manger la langouste à Centuri
Signé u cuginu corsu
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