Alors, alors ?!

Alors alors ? Une réponse de Normande : ben ça dépend. Ca dépend où, oui sous le ventre et derrière les oreilles mais globalement beaucoup moins que ce que je pensais.

L’énergie féline m’a beaucoup servi le lendemain matin pour le walk-ging le plus épique de ma life. Au village de Sai Yok Noi où nous avons bivouaqué au bout de la route, littéralement, je me suis demandé ce que les habitants peuvent bien avoir à protéger dans leurs maisons pour avoir des chiens aussi nombreux qu’enragés (si je vous saoule avec mes histoires de chiens, faites-moi un commentaire).

Une halte aux chutes de Sai Yok Noi pour rire un bon coup : des dizaines de cars de russes sur le parking, des panneaux d’information traduits d’abord en russe et des chutes transformées en filets d’eau.

Le Parc National d’Erawan a rattrapé le coup. Les 7 niveaux de chute d’eau turquoise au milieu de la jungle sont sublimes.

Encore un coup de baguette magique qui nous dépose à Mae Sot, une petite ville placide à la frontière birmane. Nous avons adoré l'ambiance, ses rues rouge et or, le melting pot de Birmans, Chinois, Thaïlandais et Karen et le marché avec des sources de protéines improbables. Et après c’est nous qu’on surnomme les froggies…

Nous avons fait un tour jusqu’au Pont de l’Amitié, où l’ambiance est spéciale, pour le moins. D’un côté les militaires birmans retranchés derrières des barricades, de l’autre des militaires thaï qui papotent autour de leurs super quads. Au milieu la Mae Moei, rivière-égout, où se baignent des enfants et tout au bord des barrières thaïes, des échafaudages birmans pour vendre des cigarettes contrefaites. Nous n’avons pas traversé. La différence est suffisamment frappante à distance.

Plus de 150 000 réfugiés birmans vivent dans les camps de la zone frontalière et 2 millions d’émigrés plus ou moins clandestins travaillent en Thaïlande. Nous avons trouvé notre façon d’aider, à la source, nos voisins de rizière. Une gentille famille avec 2 enfants trop touchante.