31e jour de voyage : Gili Meno
Lundi 4 octobre
Les deux familles sont parties avec leurs enfants. Nous retrouvons nos repères et notre mer comme au 1e jour, toute calme.
Nous récupérons la jolie et grande chambre des Perpignanais et savourons le gain de place.
L’école reprend également, sans contestation. Les enfants n’ont pas paru sensibles à notre propagande « l’avantage de faire école avec les parents, c’est que certes, il faut travailler même le week-end, mais lorsqu’on trouve des copains sur notre chemin, on peut vous en dispenser ».
Séance d’internet au cybercafé pendant laquelle les enfants visionnent Astérix et Cléopâtre. Même ici sur cette île paumée qui doit faire venir l’eau douce de Lombok, le djeuns local vient surfer sur Facebook !
Le soir nous avons Karin et Jean-Jacques « à dîner » au Tao Kombo. Encore un délicieux « red snapper » grillé à point. Eric fait le DJ et c’est bien agréable d’écouter des airs familiers (surtout ça change du reggae, n’est-ce pas Mathou ?!). Nous accueillons également Silke à notre table. Cette Allemande francophone est avocate des victimes au tribunal de Phnom Pen qui juge les crimes des Khmers Rouges. Elle y vit depuis 3 ans et nous a offert de précieux conseils sur ce pays décidément énigmatique.
Eric est invité au mariage qui anime toute l’île. Il est présenté au chef. En fait cette île n’est habitée que depuis 70 ans. C’est d’abord une famille de Gili Air qui s’est installée là, puis d’autres, puis les touristes… qui restent quand même peu nombreux et qui sont très respectueux de l’environnement. A cette occasion, en demandant à visiter la mosquée toute neuve, Eric se voit présenté au chef spirituel du village. Ce musulman assez âgé est considéré comme le sage de l'île et très respecté. Il donne une image très tolérante de l'islam.
32e jour de voyage : Gili Meno
Mardi 05 octobre
Journée de plage, le repos avant de reprendre la route. Intenses activités de dégustation d’ananas-sucette, papaye, sieste, recherche de tortues vertes « kurakura » (les enfants ont réussi à en voir une au loin), construction d’un super château de sable indestructible… Epuisant.
Le hasard du calendrier nous permet d’assister au concert de musique traditionnelle en direct live de notre guesthouse. (En attendant que Chicken's chicots retravaille le film..) Et c'est Gabriel qui a colorié l'invitation !
Philippe, le patron de Tao Kombo, lui-même percussionniste, vit ici depuis 10 ans en parfaite harmonie avec ses voisins. Il a incité la famille de musiciens à reprendre leurs instruments et se produire régulièrement. Une guitare proche du oud, 2 tambours, 2 tambourins, une mélopée arabisante de femme de pêcheur abandonnée qui ne sait pas comment nourrir ses enfants, sans oublier la petite danseuse qui a mis son tutu pour l’occasion et imite à merveille toutes les danses vues à la télé.
Sympa comme soirée d’adieu !
Allez voir là leur site, tout est authentique et ça met du baume au cœur :
C'est un vrai coup de coeur pour nous. Philippe et Bob sont adorables, et leur staff aussi.
Vous le verrez sur leur site, ils ont fait beaucoup pour cette ile et appliquent les principes qu'ils défendent. Bravo.
Vous le verrez sur leur site, ils ont fait beaucoup pour cette ile et appliquent les principes qu'ils défendent. Bravo.
33e jour de voyage : Départ de Gili Meno pour Padang Bai
Mercredi 06 septembre
Lorsque nous préparions le voyage, nous avions mutuellement juré ne jamais prendre un bateau la veille d’un avion, pour éviter d’être coincés en cas de mer démontée. Pris dans le feu de l’action, nous avons zappé cette promesse. Comme nous sommes chanceux, la mer était parfaitement calme entre Gili Meno et Trawangan. Néanmoins, pour que je m’en souvienne la prochaine fois, la traversée de Gili Trawangan à Padang Bai a été mon pire cauchemar de mal de mer, 2 heures la tête dans un sac plastique. Gabriel y a eu droit aussi plus légèrement.
Débarqués à Padang Bai à midi, les ZAT larguent leur mère qui a besoin de se remettre d’équerre.
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