mardi 5 juillet 2011

Définition de la révolution par F.C. :

« la revolucion es cambiar todo lo que debe ser cambiado » (la révolution c’est changer tout ce qui doit être changé). Dialectique trotskyste dans toute son ampleur.

Le 21 juin (vive la musique et le printemps) nous changeons donc d’endroit et quittons cette région marécageuse pour trouver refuge à Cienfuegos, la « Perle du Sud » à l’esprit français (ville fondée par un Français de Louisiane) et à la fougue caribéenne, elle aussi classée par l’Unesco.

Une recherche un peu longue de casa particular à Punta Gorda, péninsule dans la baie au sud de la ville. Je recommande celle de Angel y Isabel à Punta Gorda, qui malheureusement n’était pas libre mais avait tout pour plaire : un jardin superbe les pieds dans la mer.
Je jette l’éponge chez Mely dont la chambre est kitchouille mais pratique. Son jardin et sa terrasse à 30 m de la mini plage de Punta Gorda sont appréciables.

La vérité qu’on vous cache depuis notre arrivée à Cuba, c’est qu’on meurt de chaud, tellement tellement qu’on n’en peut plus. On n’a jamais eu aussi chaud depuis notre départ (si un peu en Thaïlande) et ça finit par taper sur le système et entamer notre enthousiasme délirant de fin de tour du monde. Entre 35° et 38° de 9h à 18h, à l’ombre, quand il y en a. Hauts les cœurs !

Déjeuner au superbe Club Cienfuegos avec une vue imprenable sur la baie de Cienfuegos.

Tentative de baignade à la mini plage où l’eau est trop sale. Les enfants préfèrent de loin l’aire de jeu attenante. La densité d’aires de jeux à Cuba est nettement moindre qu’en Nouvelle-Zélande (j’adore enfoncer les portes ouvertes) mais celles que l’on y trouve ont du caractère. Ici le ludique consiste à trouver quel jeu fonctionne encore, sur quelle balançoire on ne risque pas de s’embrocher les fesses, quel tape-tape grince le plus, comment s’arrêter à temps pour ne pas se faire déchirer la jambe par le toboggan dentelé. Effet du temps, proximité de la mer ou défaut de conception, tout est absolument rouillé.

L’énorme orage qui s’abat sur Cienfuegos fait fuir les habitants. Nous tournons un pu pour trouver un restaurant et sommes conduits par un rabatteur au paladar El Criollo. Repas très limite largement compensé par un duo de musiciens d’un âge avancé (percussion et guitare) géniaux qui entre deux morceaux, nous commentent le DVD de Buena Vista Social Club, leurs idoles. Une excellente soirée donc.


Prochain épisode : divagations sur Cienfuegos
N.B. : vu la connexion internet, pas moyen de télécharger de photos. La mise à jour viendra ultérieurement.

Aucun commentaire: