mercredi 29 juin 2011

Poursuivons nos investigations

Un petit tour au Vedado, quartier moderne et résidentiel. Nous montons dans une Dodge des années 50. Pas de problème de siège auto enfant ou de ceinture, il n’y en a pas !

Notre destination : l’Alliance Française, pour se renseigner sur le Festival de Cinéma Français (les enfants sont en manque de cinéma) et sa médiathèque. Dommage, celle-ci est en travaux depuis que le toit s’est effondré. Ca « tombe bien » l’accident s’est produit lors de la visite de parlementaires français qui du coup sont davantage sensibilisés aux besoins matériels de l’AF. De l’annexe (merci au Lonely Planet de bien vouloir mettre à jour son édition autrement qu’en comptant sur le courrier des lecteurs, on paie assez cher) nous sommes allés à la villa principale, très « chic ». Ca grouille d’élèves en plein examen. Le Directeur n’y est pas mais nous obtenons l’adresse du Président de l’Association des entreprises françaises à Cuba.

Pendant qu’on y est on fait un crochet par LE mythique glacier Coppelia, où furent tournées de nombreuses scènes de Fresa y Chocolate. Encore un loupé : fermé le lundi, mais reste la « baraque à frites » miteuses qui propose 3 malheureux parfums dont le Fresa bombom = fraise et chocolat. La Fresa bombom, c’est pas bon bon du tout. On a ressorti nos parapluies, cette fois en guise d’ombrelle.

Vu le cagnard, c’est en coco taxi que l’on regagne notre quartier. Il faut négocier rude, le taximètre est « en panne » (et tu crois que je suis née de la dernière lluvia ?).

Retour au Séville pour voir Fabrice, patron d’une agence de voyage intermédiaire entre les agences françaises et les cubaines, le fameux Président de l’Association EFC. Une tonne de bons conseils sur le pays.

Il fait décidément trop chaud pour déjeuner, alors zou, c’est la fête on avale une 2e glace chez Mina, qui fait aussi glacier !!!

Le soir à la fraîche nous sortons au Meson de la Flotta, ancienne taverne espagnole reconvertie en hôtel et restaurant où se jouent des tablaos de flamenco tous les soirs vers 21h. Bon, il vaut mieux dîner avant car 75% de la carte est « indisponible » et 15% est « hors de prix pour ce que c’est ». C’est incongru, j’ignorais ce vestige de la colonisation. Les danseuses s’appliquent mais le sang du « chien andalou » s’est beaucoup dilué.
On y rencontre un retraité bordelais avec sa très jolie jinetera. Un radiologue en mission humanitaire : « on vient à tour de rôle avec le matériel, parce qu’avant on se contentait d’apporter du matériel et le matériel ici il disparaît… ».


Prochain épisode : les ZAT sur les routes cubaines
N.B. : vu la connexion internet, pas moyen de télécharger de photos. La mise à jour viendra ultérieurement.

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