jeudi 24 février 2011

Bangkok

Le 10 février, comme prévu nous arrivons à Bangkok sans peine. Petite prouesse de ne pas se tromper de chemin avec notre super Tournicocotte en arrivant par les multiples échangeurs routiers.



Petite amende au passage pour Eric qui se trouvait sur la mauvaise file pour tourner... Réflexe parisien sanctionné par une petite corruption bangkokienne (?) bien connue : amende moitié prix dans la poche du gentil policier tout sourire.
Notre hôtel est bien situé, à côté du skytrain Nana, dans un soi (impasse perpendiculaire à un grand axe) fort calme et résidentiel (belles maisons avec jardins). La chambre n’est pas bien grande, mais c’est un progrès énorme pour nous 4 de pouvoir nous déplacer librement !


Nous sommes tous assez fatigués à ce stade et nous immergeons en douceur à Siam Square, déjà trop tout pour les enfants qui ont perdu l’habitude de la grande ville (bruit, foule, circulation). Nous ne les avons pas perdus… mais quand même, ils avaient l’adresse de l’hôtel dans la poche, on ne sait jamais !

Le déphasage c’est ici que nous le vivons : depuis le nord thaïlandais, il semble s’être écoulé un siècle de progrès. Cette capitale est hallucinante, entre le trafic automobile (pas de 2 roues comme au Vietnam), la foule, les magasins… On trouve de tout dans tous les sens. Au pied de l’ultra moderne Siam Paragon Shopphing Center, des vendeurs ambulants de jus de clémentine fraîchement pressée à la main. Surtout ce qui nous épate (surtout Cécile), c’est le défilé de mode dans les transports en commun. C’est à celle qui sera la plus maquillée (jusqu’aux faux cils et aux lentilles pour arrondir les yeux) et la plus chic (Chanel, Chloé, mousseline, soie, accessoires assortis dont les talons des 10 cm qui sont, c’est bien connu, ultra confortables pour arpenter les couloirs du métro). Les plus sexy sont les lady-boys, trav-trans qui piègent presque à tous les coups Eric et les enfants (très belles jambes il faut le reconnaître et des traits très fins jusqu'au moment où ils/elles parlent !).





Le vendredi 11 a mal démarré, c’est important les moments désagréables dans un voyage, ça permet d’encore plus apprécier notre bonheur. Un couac dans la préparation du TDM : informée qu’il ne faut pas de visa pour l’Australie, je laisse tomber l’affaire et incidemment découvre à 5 jours du départ en lisant un guide que si si, il faut une autorisation pour y entrer ! Qu’à cela ne tienne, je fais la demande du fameux « evisitor » en ligne pour nous 4. Dans l’heure, j’obtiens l’autorisation pour tous les ZAT sauf moi… En effet dit le site, ça peut prendre jusqu’à 10 jours. Le vendredi matin en Thaïlande = midi en Australie = 4 heures avant la fermeture des bureaux pour le week-end = si je n’ai pas l’autorisation pour partir dimanche, je reste ici. On a tout tenté : mail, fax, téléphone et même visite à l’ambassade. Aucun résultat.

La visite du Bangkok fluvial s’est donc déroulée en préparant le plan B : Eric part en Australie avec les enfants et moi je les rejoins dès que j’ai le feu vert (en espérant l’avoir avant l’anniversaire de Gabriel le 19). Les navettes fluviales sont très appréciables pour visiter plus calmement. Nous expédions le Palais Royal et rentrons en taxi, terrassés par la chaleur et les kilomètres de marche.







Premier réflexe en arrivant à l’hôtel : consulter mes mails (je l’aurais fait avant si j’avais trouvé un cyber café en chemin). Rien. Vu l’heure, c’est plié pour moi. Cinq minutes plus tard : mon autorisation arrive, toute pimpante, avec le maquillage, le brushing, les ongles peints, tout ça, tout ça, à la mode de Bangkok. Oh qu’elle est belle !

La veille du départ est occupée par la visite du Lumphini Park -les enfants méritent bien ça- le décrassage du camping car et le bouclage des sacs. Pour fêter la « Sale Valentin » nous avons dégusté du durian. Ici je présente mes excuses officielles à toutes les personnes à qui j’ai dit que j’adorais le durian. En fait c’est le durian belanda que je connais et apprécie. Le durian durian c’est comment dire, entre gerbi et gerba, une saveur pour le moins inédite.





La visite de Bangkok aura été parcellaire et peu culturelle. Sans regret car la motivation n’y était plus. C’était un moment de creux pour nous deux et les enfants qui se lassent très vite. Comme prévu Eric a pu étudier les transports en commun sous toutes les coutures avec une conclusion surprenante de prime abord : le taxi, c'est pour les pauvres ! Bangkok nous a parue tout à fait agréable à vivre, à condition bien sûr d’oublier la voiture et d’en partir lorsqu’il fait 45°c !

A l’arrivée au gigantesque et grouillant mais ultra fonctionnel aéroport Suvarnabuni, une surprise nous attend : le panneau d’affichage indique que notre vol est annulé ! Trop drôle, celle-là on n’y avait pas eu droit ! Au guichet nous sommes rassurés : nous avons été replacés d’office dans le vol de BA qui part 30 minutes plus tôt !

Fin de l’épisode asiatique, 5 mois plus tard. A chaud, beaucoup de plaisir et tellement de beaux souvenirs. Pays déroutants. Sourires magiques. Il faut que ça décante… Nous sommes contents malgré tout de tourner cette page et impatients de découvrir la suite.

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