Jeudi 14 octobre
Ne pas confondre Lundu avec Loudun, bien que les deux doivent être aussi placides.
Pour y aller un taxi jusqu’au grand terminal de bus au sud de Kuching, puis un bus d’1h30 daté au carbone 14 de 1393 av. JC. Dès la sortie de la ville nous sommes dans la jungle parsemée de quelques exploitations sauvages (quand on constate celles qui sont visibles depuis la route, on s’effraye pour celles qui doivent êtres cachées) et de lotissements tout modernes.
A Lundu les gens sont accueillants et gentils (tandis qu’à Kuching ils sont plus revêches de prime abord, en fait pas très versés dans la politesse, à la chinoise). Notre hôtel est le plus moche qu’on n’ait jamais eu. Alors vite vite on déguerpit.
A Lundu les gens sont accueillants et gentils (tandis qu’à Kuching ils sont plus revêches de prime abord, en fait pas très versés dans la politesse, à la chinoise). Notre hôtel est le plus moche qu’on n’ait jamais eu. Alors vite vite on déguerpit.
Direction le Parc National de Gunung Gading juste à côté. L’attraction ici c’est la rafflésie, la plus grande fleur au monde qui peut atteindre un mètre de diamètre en pleine floraison. Nous n’avons pas dit aux enfants qu’en ce moment il n’y a aucune fleur ouverte (par contre dans 15 jours courez-y pour en voir 2, mais ne dormez pas sur place, ils font des travaux ultra bruyant juste devant les hébergements). 9 mois pour s’éclore, tout un programme.
Nous marchons vers une cascade sur un sentier de roche rouge superbe, au milieu de lianes emmêlées et tire-bouchonnées et de fleurs étranges. Les cigales nous accompagnent avec un bruit assourdissant, limite scierie. Héloïse, comme d’habitude, est la 1e à l’eau. C’est frais mais délicieux.
Un autre sentier pédagogique nous explique le cycle de vie de la rafflésie et nous permet de découvrir des « menhirs » (énormes roches granitiques) et clou du spectacle, une rafflésie en fleur !!! (chut, entre nous, c’était une fausse, mais bien faite, de loin, à l’ombre, les enfants étaient ravis). Il y a également à côté des chalet, 2 piscines naturelles.
Retour au marché de Lundu où nous trouvons du raisin, des papayes et des cristal fruit (sorte de litchi à la peau épaisse et noire). Héloïse se fait offrir des bananes. Nos enfants s’éclatent aux toboggan et balançoires locaux puis nous dînons en plein air aux stands des hawkers.
Pour le fun, avant de se coucher, une séance dans notre salle de bain privée certes (ce qui se monnaie cher ici) mais miniature où l’on prend sa douche au-dessus des toilettes.
J42 : Lundu à Sematan
Vendredi 15 octobre
Rare matin où Héloïse dort jusqu’à 8h30. Petit déjeuner picnic pour éviter le mee goreng (nouilles frites) et autres plats salés qu’ils mangent le matin.
Notre chauffeur nous conduit à Sematan, à 30 minutes de Lundu. Nos recherches d’un hôtel sur la plage ou avec piscine sont vaines, c’est hallucinant les prix pratiqués par rapport à la saleté/vétusté des chambres. Finalement nous nous en tenons au Sematan Hotel dans le centre, meilleur rapport qualité/prix.
Le bord de mer est très agréable à regarder. C'est la station balnéaire du week-end des "kuchinois" (?).
Comme partout; cette ville tranquille n'a aucun caractère particulier. On apprécie les aires de jeux pour les enfants et le marché.
Comme la baignade est dangereuse à la plage du centre ville, nous passons l’après-midi au Sematan Palm Beach Hotel qui donne accès à sa piscine pour une modique somme aux manants. Ca vaut le coup, les piscines à débordement sont magnifiques et très longues pour nager et décontracter le dos.
Le bord de mer est très agréable à regarder. C'est la station balnéaire du week-end des "kuchinois" (?).
Comme partout; cette ville tranquille n'a aucun caractère particulier. On apprécie les aires de jeux pour les enfants et le marché.
Comme la baignade est dangereuse à la plage du centre ville, nous passons l’après-midi au Sematan Palm Beach Hotel qui donne accès à sa piscine pour une modique somme aux manants. Ca vaut le coup, les piscines à débordement sont magnifiques et très longues pour nager et décontracter le dos.
Tandis que la mer est boueuse, sans fond et trop chaude ! Au moment où je décide d'en sortir parce que je préfère voir mes pieds quand je me baigne, je suis frolée par une chose visqueuse sans écailles. Serpent ou méduse ? Ca m’est égal et je me carapate.
Gabriel nage de plus en plus loin et mieux, dans le style dog-frog.
A 16h30 c’est l’invasion des habitants de Kuching qui arrivent pour le week-end avec leurs gros pick-up. Ils débarquent très nombreux et logent à 10 par bungalow à 3 générations. Pourtant, ici encore, pas de maillot de bain ! Signe d’opulence inquiétant : les enfants sont obèses.
Il nous reste encore 4 jours de visite au Sarawak, mais après 7 jours sur place, je suis assez déçue. Les parcs nationaux semblent véritablement valoir le détour, surtout Bako et Mulu. La nature en jette plein la vue et les sens. Néanmoins la région n'est pas aisée à visiter et surtout les treks sont bien trop ardus pour nos petits doudous. Nous reviendrons plus tard!
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