mercredi 13 octobre 2010

De Bali à Singapour

34e jour de voyage : Adieu Bali
Jeudi 07 septembre
A 8h direction l’aéroport dans notre voiture affrétée. Nous arrivons plus vite que prévu, à 9h15, encore heureux… D’abord nous perdons une bonne heure à essayer de récupérer le cash de dépannage envoyé par notre banque (ah oui, pour ceux qui ont raté cet épisode passionnant : nous nous sommes fait pirater notre VISA 1E par un pirate Australien qui nous a piqué 1600 euros en une semaine. Nous soupçonnions les  connexions internet moyennement sécurisées et finalement avons appris que c’est une réservation de billet depuis la France sur le site d’Airasia qui a causé notre perte : leur site s’est fait cracker il y a un mois !).

Ensuite nous passons une autre heure à résoudre un grave problème mathématique. Un séjour du 7 septembre au 7 octobre ça fait combien d’après vous ? 30 ou 31 jours ? Pour nous 30 c’est d’ailleurs pour cette exacte raison que nous avons acheté un visa de 30 jours à l’arrivée. Pour le service de l’immigration par contre ça fait 31 et comme nous n’avons qu’un visa de 30 jours, nous devons payer une amende qui représente le prix du visa de 30 jours. CQFD. Autant dire que nous sommes verts. Nous tentons vainement d’amadouer le préposé qui est désolé lui-même : c’est le système informatique qui décide et à une seconde près, c’est fichu. 
Ce fut une belle leçon d’apprentissage du voyage et de vie donnée par ce préposé qui nous a interdit d’en rester à notre dépit « life is difficult » : « ne dites pas ça, sinon elle le deviendra. Ce n’est qu’une question matérielle (70 euros en fait), profitez de votre mari/femme et de vos magnifiques enfants, vous avez beaucoup de chance ». Snif !
Adieu donc Bali, trop petite île trop remplie. Incontestablement la gentillesse des gens, leurs sourires lumineux et sereins sont bouleversants.



2h30 plus tard, Singapour sous la pluie. Nous sommes tout bousculés dans cet aéroport fourmilière.
Toujours aussi propre et rigide mais ça nous fait bizarre après le bazar balinais. Courses au Mustafa Center à côté de chez Eric G. le cousin pour refaire le plein de médicaments et autres lotions antimoustiques. Nous abandonnons l’idée de la moustiquaire, ça va être trop compliqué à attacher dans les hôtels.
Nous retrouvons Eric et Sharmee et la fille d’Eric, Aïnoa, venue passer ses vacances. Elle est collégienne pensionnaire en Nouvelle Zélande et nous donne un avant-goût de l’accent !
Nous sortons dîner à Clarke Quay, une sorte de Cour Saint Emilion version j’en jette plein la vue (des décors colorés) et surtout les oreilles. 


 C’est hallucinant tout ce déballage ostentatoire (pléonasme exprès) : tous les styles culinaires et musiques associés, un défilé de mode et maquillage, une danseuse du ventre de moins de 40kg aux yeux bridés… 


Du pur superficiel, mais le melting pot est quand même amusant. On comprend mieux pourquoi tous les expats d’Asie aiment y passer faire le plein de shopping et de fête. Une amie bolivienne de Sharmee dîne avec nous. Son mari Eric (ça vous plaît le comique de répétition ?) est architecte pour le MRT, métro singapourien ! Eric (le bon, le vrai, le charmant) a fait une petite visite guidée dans le métro pour faire un petit reportage pour son boulot.

 

Une entrée du Métro





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