samedi 28 mai 2011

Du volcan Poas au volcan Arenal

Ce qu’on n’avait pas prévu c’est que le soleil se lèverait derrière le volcan et enverrait ses premiers rayons à 5h du mat direct dans les jolis yeux endormis de notre Lolotte internationale.
On refait les sacs pour déménager et les dépose sur la colline juste en face.
On fonce vers le Parc National Volcan Arenal. Dès l’entrée on pause car on y rencontre un guide belge, Aurélien, super sympathique et intéressant, qui a déjà passé plusieurs mois au CR et dans ce parc et dont le mémoire va me donner une mine d’informations rapport à mon projet ultra secret de dans deux ans.
Nous ferons la randonnée en moins de 2 heures, les enfants marchent comme des chefs, avec leur bâtons taillés dans la cana brava (canne à sucre sauvage), vive le couteau suisse (enfin la scie).









La ballade n’a rien d’extraordinaire, on ne voit le volcan qu’à la fin, lorsqu’on atteint la coulée de lave de 1968. Le point de vue sur les coulées et le lac Arenal (artificiel) sont bluffants.

Quelques mots sur LE volcan le plus visité du CR. Après avoir dormi durant presque 500 ans, ce couillon a subitement décidé de se réveiller, de fort mauvaise humeur, comme quelqu’un qui a trop dormi (ça vous rappelle quelqu’un ?). Entre les éruptions et les gaz toxiques, il a réussi à se débarrasser de 80 Ticos et 45 000 têtes de bétail qui squattaient là sans réaliser le danger imminent.
Depuis c’est un des volcans les plus actifs au monde, sous haute surveillance. On vient voir ses menaçantes fumerolles (permanentes), ses éruptions modérées et ses grondements. Nous, nous avons eu la double chance d’avoir un ciel dégagé pendant 3 jours pour ne voir que de la fumée. Pas fous, nous nous sommes installés à El Castillo, bien abrités au cas où…

Pour être honnêtes, le panorama est encore plus beau depuis notre hôtel Linda Vista. Assez chic (rapport à nos habitudes) avec une vue encore plus imprenable sur le volcan et une piscine qui en plus d’être sublime et de se fondre avec l’horizon, est idéale pour les enfants et abrite aussi un jacuzzi à 40°, qui réchauffe bien le soir à la fraîche.











Nous nous lions à une famille de Québécois : Frédéric, Amélie, Maïli et Elie (presque 3 et presque 2 ans).
 

Inconvénient de l’hôtel trop chic, le restaurant est inabordable ! Ca nous oblige à  prendre la voiture et les pistes chaotiques pour rechercher le ptit resto de John, un des rares dans le trou paumé d’El Castillo, pas facile à trouver, surtout avec les indications contradictoires des habitants qui, pour certains font exprès de nous embrouiller (de jeunes ados idiots [pléonasme sans doute]) et pour d’autres, n’osent pas avouer leur ignorance. La pizza de John, transfuge italo-américain de Los Angeles, est réputée comme l’une des meilleures du CR. Les clients font directement leurs commentaires sur les murs et ne tarissent pas d’éloges. 




C’est vrai qu’elle est bonne mais fichtre, L’épaule d’agneau rôtie 24h au thym et au miel accompagnée de sa cassolette de légumes printaniers saisis dans le jus, c’est AUTRE CHOSE. Véronique Melloul, tu nous manques !!! les blackpoulets aussi…

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