vendredi 27 mai 2011

Volcan Poas et citonneyeté canadienne

Le 19 nous partons tôt, ça tombe bien, on est debout depuis 6h, pour aller visiter le volcan Poas, où il faut absolument arriver avant 10h pour minimiser les risques d’accumulation de nuages qui boucheraient le panorama. 


A quelques km du Parc National, nous sommes déjà dans les nuages, mais la guichetière nous assure que c’est « despejado ». On ne doit pas avoir la même définition de « despejado ». Depuis le belvédère, nous avons une vue imprenable sur les NUAGES !!! Prenons notre mal en patience et papotons avec le papy secouriste de la Croix Rouge local. « Ahorita van a despejar las nubenes ». Si tu le dis. Le Papito nous avoue que lui ne changerait pas pour tout l’or du monde !




Grâce à l’identité du chapeau Columbia de nos enfants et d’un petit garçon anglophone, nous démarrons la conversation avec un Canadien également francophone, Christopher. Lorsque sa femme Michelle nous rejoint et qu’il lui explique que nous sommes à la fin de notre tour du monde, elle nous saute littéralement dans les bras, nous congratule, nous embrasse, nous félicite. Une vraie fête ! Ca fait bizarre comme ça ex nihilo, mais ça met tout de suite dans de bonnes dispositions et grâce aux bonnes vibrations de notre rencontre, les nuages se sont écartés et nous ont laissé voir la merveille qu’est ce cratère énorme de volcan, son lac blanc et ses fumerolles, dans un paysage lunaire.








Nous savourons notre chance inouïe (l’éclaircie aura duré 10 minutes) puis nous rendons au 2e cratère du Poas, un autre monde : un lac vert-saphir (ça dépend de la lumière) entouré d’une dense forêt.
Michelle nous déclare citoyens canadiens et nous décore l’un d'un pins, l’autre d’un collier !
Les enfants jouent avec Lucas, je me renseigne auprès de Manolo, leur guide chevronné.
Un vrai coup de coeur, ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre sa jumelle au/du bout du monde!
Bref la matinée géniale!




Qui s’enchaîne avec le meilleur jus de fraise (des fraises fraîches du coin) de toutes nos vies, qu’une fois que tu as bu ça, plus jamais tu peux boire du sirop Tesseire à la fraise et un ceviche du tonnerre.




Qui s’essouffle avec les 3h de route jusqu’au volcan Arenal (qui avait pourtant l’air tout près). La 1e partie de route est tellement pourrie qu’on se croirait au Laos, après le bitume revient mais le rythme est très lent, entre les traversées de villages et les "trompages "  - comme dit Gabriel - d’itinéraire (il y a quelques panneaux, mais à certaines intersections, pas de chance, ce n’était pas tout droit par défaut).







On dépasse La Fortuna, trop touristique, et on arrive à El Castillo à 17h, à la recherche d’un hébergement qui avait l'air bien sur le guide, mais qui non seulement est plein, mais en plus ne nous plaît pas des masses. On se pose dans les Cabinitas El Castillo, des cubes sans prétention, avec 3 énormes baies vitrées et une vue imprenable sur le volcan et sur le lac.




Prochain épisode : les coulées de Lave du volcan Arenal

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