vendredi 25 mars 2011

Du centre vers le Nord

Route vers the famous capital of maori culture : Rotorua. Nous avons dû rater un épisode, parce que ça ressemble surtout à un attrape nigaud de touristes - de notre point de vue. Les curiosités naturelles (geysers, fumerolles…) sont exploitées dans des parcs d’atttractions qui, après avoir piqué les terres aux Maoris, se rachètent une vertue en vantant la culture des indigènes à coup de pauvres ateliers de sculpture maori ou de show dansant déguisé. Les prix extraordinaires nous incitent à profiter de la géothermie insolite et gratuite pour admirer une mud pool : énorme piscine de boue grise bouillonnante. Ca pue le souffre mais que c’est drôle. On n’a qu’une envie : toucher cette boue dont la douceur à plus de 100° serait bien relative !


Le 13 mars nous avons fêté l’anniversaire de notre Lili jolie et de sa crevette. Un anniversaire enceinte, ça donne droit à 1,5 fois plus de cadeaux ? Héloïse a dessiné un beau gâteau au chocolat avec des bonbons cœurs, mais n’a pas réussi à caser toutes les bougies, la vache !


Un investissement gratifiant : Hell’s Gate. Bernard Shaw a ainsi baptisé ce morceau de terre qui ne ressemble à rien de bien normal : chaudrons de boue, bouillons, crépitements, fumeroles, geysers, cascades et lacs d’eau chaude. Températures entre 40 et 145°… qu’elle est bizarre notre planète !
Après l’effort (énorme rando de 2km), nous méritons bien du réconfort : un bain de boue puis un spa naturels, le tout à 39°c. On n’a pas fait long feu, surtout les plus petits d’entre nous qui se sont bien sûr abondamment tartinés et ont abondamment tartiné leurs parents (ah ça ils ont moins rigolé quand il a fallu se rincer à l’eau froide) mais ont assez mal résisté à la chaleur. Ce que c’est fragile, ces bêtes-là !
Ce jour-là nous avons particulièrement regretté la sieste, parce que le spa - paraît que c’est fait pour- ça détend.









Un petit tour par la Bay of Plenty à la recherche d’un coin sympa pour jeter un œil mais pas plus, car nous avons reçu l’alerte tsunami depuis la France. Quelques difficultés à trouver notre camping DOC Dickey’s Flat, sur la route 2, vers Whangamata. Un coin plus que tranquille et une rencontre matinale avec les plus gros taureaux que j’aie jamais vu : oups, je crois que je me suis trompée de chemin, je vous laisse les gars, surtout ne vous dérangez pas, je vais retrouver mon chemin ! Nous avons trouvé une maison ancienne (8 ans d’âge) à vendre qui nous a bien tentés, avec 29 ha de terrain, le tout pour 100 000 euros. Un peu loin quand même pour passer les week-ends.

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