mercredi 19 janvier 2011

Noël en thaïlande

La traversée de la frontière à Chong Mek se fait fingers in the nose, bien que nos papiers et notre engin aient affolés les douanes des 2 côtés.

Nous revoici en Thaïlande ! Passée l’abondance de commerces en tous genres et la surprise de reconduire à gauche (ça sert un copilote) sur une route nickel, on réalise que les paysages sont assez semblables ainsi que les maisons.
Prochains rdv : ASAP à Chonburi pour le camping car et le 30 à Hua Hin pour retrouver la famille Lellu partie 1 mois avant nous.

Nous passons d’abord jusqu’à Ubon Ratchatani pour faire le plein au supermarket. Nous sommes les derniers à apprécier ces temples de la sur et mal consommation, mais après un mois de Laos où les courses sont compliquées et fastidieuses, ça soulage. Le but est de trouver vous savez quoi pour le 25…
Mais, c'est l'heure de déjeuner. Les enfants aperçoivent un sapin de Noël décoré. Nous décidons de manger un petit morceau de poulet... petit repas très équilibré comme le montre les photos.... C'est la fête ! Après le Laos, ça pose question. Mélange de "je ne suis pas à ma place là" et de "c'est un peu quand même le monde que je connais"... 
 



Comme nous accordons peu de cas à cette fête nous réveillonnons tout simplement quelque part vers Met Udom, dans une station service 7 Eleven !!! N’est-ce pas un souvenir unique et inoubliable ? N'empêche, il y a de l'électricité et des douches chaudes. Petite sieste avant le dîner de Noël. Un peu de décoration. Le tout arrosé de jus d'orange et de bière.


Le Père Noël est très malin, il a vu les guirlandes et deviné qu’il y avait là des enfants en attente de cadeaux et réussi à déposer les joujous sur le toit du camping car. La découverte matinale a été un bonheur partagé. Des cadeaux simples qui ont fait mouche. Par contre, comme le Père Noël ne savait pas qui dormait là, il n’a pas apporté les playmobils commandés. Renseignements pris, on a retrouvé leur trace, ils sont arrivés rue Nicolet, notre dernière adresse connue de ses services. Tata Pascale nous apportera le trésor dans une semaine. (ouf, ça devient chaud de répondre aux questions sagaces et pertinentes de Gabriel sur le sujet).




Nous faisons halte en route sur une route de campagne, entre les plantations de tamarin (ah le plaisir de déguster ces fruits délicieux directement en les cueillant dans les arbres), canne à sucre et patate douce. Autour du feu, nous tentons de papoter avec le berger du coin qui est un admirateur fervent de Zidane ! Comment s’appelle déjà ce jeu de mime à se tordre de rire ? Admirez son zébu extraordinaire ! (C'est Cécile qui écrit là...)








Ca aurait pu être le bivouac de rêve, bercé par le chant des crapauds et le vent dans les bambous géants, mais c’était sans compter sur le karaoké voisin. On ne se méfie jamais assez du pouvoir destructeur de silence du karaoké ! A ce propos, regardez ce que l'on peut trouver dans un centre commercial thaïlandais... Le « Clean Karaoké » rien que ça.. Un vrai phénomène. En même temps, ça parait sain de s'enfermer dans une cabine insonorisée  pour pousser la chansonnette plutôt que de faire souffrir son voisin, non ?


Le 26 nous découvrons le Yao Kai National Park, censé être l’un des plus beaux au monde. Ca nous fait bizarre tous ces touristes locaux, les resorts ultra luxueux (le Toscane est bluffant), le retour dans un monde « surdéveloppé ».
Désolée si je passe pour une blasée mais notre cascade paradisiaque à Tad Champee était tout aussi belle et surtout 1000 fois moins fréquentée que les 3 cascades visitées ici. Néanmoins les Thaï sont très agréables, souriants, avenants, joueurs.
A la tombée du jour nous partons à la tour d’observation, vue imprenable sur la forêt et les lacs où les animaux sont supposés s’abreuver. Nous verrons des biches, cerfs, oiseaux extravagants ; des éléphants que leurs immenses excréments et heureusement, aucun tigre !
Nous campons dans un des campings du Parc, au milieu des tentes thaï. Ben non on n’imaginait pas que ça existait.





Un peu de randonnée pour se dégourdir les jambes, mais gentiment parce que tout est ultra aménagé pour les touristes citadins (un peu déplacé le sentier en béton dans un parc national et les détritus en veux-tu, en voilà). Une belle cascade et une frousse avec un avertissement en mauvais anglais « there is a crocodile » ! Ah bon ? « yes, this big » qu’il montre en étendant ses bras (1m 50). Alors ça ce n’est pas de chance ! Bon nous apprendrons plus tard que c’était un monstrueux lézard herbivore la chose, sauf qu’on a eu une belle frayeur !

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