lundi 23 mai 2011

Rio de janeiro - segundo dia

Le dimanche, jour du seigneur, on mange des patates au beurre et on va visiter le Corcovado, emblême incontournable du Brésil, comme notre Tour Eiffel.


Au milieu de l’énorme parc national de Tijuca (une jungle tropicale au milieu de la ville) se dresse le pic le plus haut de la ville, à 710m et la statue du Christ Rédempteur (sculptée par un Français, bien évidemment). De dos, on se demande ce qu'il fabrique. Et sans tête, on pense ce qu'on veut...


Monument le plus visité au Brésil, vous n’imaginez pas le bordel intégral aux alentours de la station du train touristique qui monte au sommet ! Embouteillages dans Cosme Velho, quartier résidentiel sympathique. Deux heures d’attente pour le tchou tchou qu’on a bien sûr contournées en payant une compagnie privée qui assure des navettes. On s’est bien plus éclatés dans le minibus qu’avec le tchou tchou : chauffeur à fond de train sur les pavés et dans les virages, on a bien serré les dents et les fesses, quant au dos, avec les ninos sur les genoux... Ca c’était facile. 
Après il a fallu faire la queue pour acheter le ticket puis la queue pour monter dans le minibus du site (moins rapide mais bien servi en virages en épingle à nourrice) puis la queue pour passer les portillons puis la queue pour accéder aux belvédères puis la queue pour le minibus officiel pour redescendre et celle pour le minibus privé…bref c’était blindé, avec en plus de la foule de touristes, les fidèles venus assister à la messe. Ca crie, s’interpelle, brasse du vent, plaisante, un style inimitable et 100% lusophone. Je me demande ce que ça va donner en 2014 et 2016…  

Tout ça pour dire que les panoramas sont extraordinaires : plages, mer bleu azur, sable blanc, pics montagneux, jungle, buildings, lacs… 






L’aspect religieux n’est pas ma partie préférée et ni celle de feu Cazuza « il est bizarre ton Christ, Rio, il regarde au loin, très loin, il  a les bras toujours ouverts, mais ne protège personne ». Moi je dis ça, je dis rien !

Pour la petite larme, c’est le 1e monument que j’ai visité au Brésil. J’ai encore la photo de la petite blondinette en robe à col claudine de 6 ans tout impressionnée par la groooooossssse statue. On a fait la même avec Gabriel du haut de ses 6 ans, la robe en moins et la foule en plus, 20 ans plus tard.



Pour enchaîner en beauté, hop un bus pour Copacabana. Si vous allez à Rio surtout ne passez pas à côté d’un voyage en bus. Là encore t’as intérêt à parler portugais couramment. Moi maintenant je suis Brésilienne, personne ne crois que je puisse ne pas l’être tellement que je parle bien. C’est parce que j’ai une excellente professeure, rétorqué-je en vain. Alors pour revenir au bus : vitesse moyenne 100 km/h + trous dans la chaussée + amortisseurs pourris = carnaval assuré, manque juste la samba !

Moi je préfère Copacabana à Ipanema: plage plus large, plus longue, plus tout (...!!). Une faune ultra diversifiée avec un vrai culte de la plage. Des professionnels de la cervejinha estupidamente gelada (petite binouze ultra fraîche) sur le transat bien dans l’axe du soleil, les jambes écartées et le bikini bien en place pour ne pas faire de marque de bronzage indésirable. Des kick-volleyeurs de plage acrobates. Des dragueurs actifs, des draguées faussement passives. Des petits seaux pour aller chercher de l’eau pour se rafraîchir (parce que la mer est trop dangereuse ou que la douche est trop loin). De belles paires de fesses. Des sportifs : surfeurs, joggeurs, patineurs, cyclistes, marcheurs, mangeurs de glace, cherchez l’erreur. J’en passe et des meilleures.

PS : le Méridien à côté duquel nous avions vécu pendant 1 mois est devenu un Windsor.
Et comment trouvez-vous mon nouveau maillot?











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