jeudi 26 mai 2011

Costa Rica, Pura vida! et COMPTE A REBOURS 2 MOIS

Pour ceux qui pensent qu’on est des parents formidablement généreux d’offrir un tel voyage à nos enfants, voici un bémol. Le 17 mai c’était le jour de quitter le Brésil, vous allez dire, il serait temps !

On s’est offert 2 caïpirinhas pour se donner du courage, ce qui n’était pas forcément la meilleure idée, vu que le 17 donc on s’est levés à 3h du mat avec en souvenir un crâne bien farci, pour prendre l’avion à 5h50. Léger loupé dans les horaires, mea culpa. Les enfants comme d’habitude ont été impeccables. Gabriel s’est récupéré dans l’avion qui nous conduit à Lima, énorme hub d’Amérique du Sud (pour vous dire, ça revient moins cher de faire Rio-Lima-Buenos Aires que Rio-BA direct) : 5h50 pour la traversée Atlantique Pacifique (d’où  mon erreur, j’ai confondu la durée du vol avec l’heure du départ, cruchita que je suis) avec Taca International (je ne connaissais pas mais dans la zone c’est LA compagnie). Adorable le steward « cela vous ne vous dérangerait-il pas si je servais le repas des enfants en priorité ? ». Bah non mon gars, si tu veux tout savoir ils sont levés depuis 4h et n’ont rien dans le ventre, alors t’as intérêt à t’activer le tablier et plus vite que ça !

Vu du ciel Lima est ignoblement hideuse. Par contre je conseille vivement l’énorme aéroport: impressionnant, digne de Bangkok. Surtout surtout nous grugeons toutes les files d’attentes car nous sommes prioritaires avec les enfants. Comme au Brésil du reste. En plus on vient nous chercher dans la file ! Le temps de se refaire contrôler les bagages à main dans la zone de transit, au cas où un passager contrôlé à Rio aurait trouvé de la drogue dans les toilettes et nous l’aurait fourgué dans l’avion ou qu’on en aurait acheté en duty free, et de traverser tout l’aéroport, ça tombe bien on avait besoin de se dégourdir les pattes, on enchaîne avec la correspondance Lima-San José du Costa Rica, à ne pas confondre avec Dos Campos !
Encore 4h de vol, presque 10h en tout la plaisanterie, c’est tout prêt qu’ils disaient les ZAT.

Tout contents d’arriver au Costa Rica à 13h30 avec 3h de décalage, moins 8h par rapport à Paris, ça se complique pour Skype. Les sacs étaient également au rdv, là ils m’ont bluffée (mauvaise langue que je suis). Navette d’Europcar qui nous emmène à l’agence où nous récupérons un BeGo, modèle de base 4x4, dont la location, qui nous a paru incontournable pour nous déplacer dans ce pays, a pu être financée grâce à la hausse de l’euro (ou la baisse du dollar, comme on veut)

Le pilote et sa copilote reprennent du service sur des routes réputées difficiles et fort mal indiquées. Nous trouvons notre lodge Costa Verde Inn à Escazu (je recommande le lodge, la ville elle n’a que l’intérêt d’être au calme à côté de l’aéroport et la capitale) sans encombre, un vrai petit coin de paradis, dans un jardin tropical où nous attend une énorme chambre. Saison basse + taux de change favorable + coût de la vie raisonnable (pas comme ces fous de Brésiliens) = on  respire mieux.

Nous dînons typique de chez typique à La Casona de Laly avec les Ticos, devant 3 écrans TV géants diffusant Friends (oui mais en anglais sous titré s’il vous plaît) un casado, id est LE plat national, un peu comme le plat du jour mais c’est tous les jours et le midi et le soir : riz, haricots noirs, banane plaintain frite, salade + une viande (bœuf semelle, poulet ou poisson frits). C’est tout léger, ça passe tout seul après nos repas d’avions ignobles et frugaux.

A 19h locales, extinction des feux, complètement ramassés.

Le 18, d’une certaine manière nous avons fait la grasse matinée, rapport aux nombres d’heure de sommeil et au décalage horaire, mais le réveil à 5h30 par Miss Héloïse (décidément très photosensible) fut rude. Le petit déjeuner sublime nous a rendu la bonne humeur. Bien sûr ça ne vaut pas les buffets divinement variés brésiliens, mais l’assiette de fruits tropicaux et le jus d’oranges fraîchement pressées non coupé à l’eau nous ont mis dans de bonnes dispositions pour notre challenge 3 en 1 du jour :
1° trouver le consulat de Cuba (notre prochaine destination) à San José (capitale du Costa Rica où de nombreuses rues n’ont pas de nom) avec l’adresse : « à partir du restaurant El Chicote, 100m au nord, 50 à l’est et 200 m au nord
2° déposer notre demande de carte touristique
3° repartir avec.

On en n’est pas revenus, tellement on s’était préparés aux plans B, C….K, mais tout s’est déroulé fingers in the ears, en 1h30 de temps. Pilotage + copilotage au top, accueil charmant et professionnel, propagande omniprésente, paiement en dollars et nous voici délivrés d’un fardeau.

Tant qu’à être à San José, allons en ville, au Musée National, ancienne forteresse d’où le président Ferreres annonça la suppression de l’armée en 1949. Les superbes collections précolombiennes nous ont permis de faire une bonne leçon d’introduction sur l’histoire, la géographie et la faune du pays, en particulier les papillons. Avec un petit livret illustré et interactif, les enfants se sont régalés.
N.B. rétroactif : tous les musées étaient fermés le lundi à Rio.









Le soda popu de chez popu nous a permis de nous rassasier d’un nouveau casado et déjà je sature du riz-haricots noirs.

Le retour vers le lodge a été plus compliqué, surtout qu’on a dû s’arrêter chez Europcar pour changer notre BeGo dont la clim, fonction indispensable vu la chaleur lourde étouffante, ne fonctionnait pas. Comme quoi, la location de voiture au CR n’est pas une sinécure…

Prochain épisode : Cécile rencontre sa jumelle sur la Lune (ou une histoire de bonnes femmes vertes..;)

Au fait LE COMPTE A REBOURS POUR NOTRE RETOUR A DEMARRE le 24 (beau cadeau d'anniversaire pour notre Papilou préféré): dans 2 mois nous atterrirons à London Heathrow et prendrons notre Eurostar direction Calais International pour tomber dans les bras de notre soeurette de compète et notre nouveau neveu et Théotititme et Beltran el Mejicano et toute la famille du Chnord!!!

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