samedi 21 mai 2011

Aracaju la fin

Lorsque tout fut rentré dans l’ordre (4 jours plus tard), Papilou et Shosho ont réussi à nous faire reconnaître 1° que nous étions épuisés, 2° qu’il était plus que temps de réagir. Nous avons réussi à casser la logique dans laquelle nous nous étions enfermés (11 mois autour du monde scotchés avec nos enfants) et à couper le cordon  pour quelques jours.

Le vendredi 6 mai, nous avons posé nos légers bagages dans une pousada du centre d’Aracaju au nom évocateur et démarré notre lune de miel par 2 jours au lit… pour nous remettre de nos bobos de décompression : 1 gastro et  1 névralgie chacun. Pas mal non ? Il est beau le bilan des 8 mois de voyage !!! Lessivés nous étions. Je n’ose pas trop développer le sujet parce qu’on ne peut pas s’empêcher de culpabiliser de se plaindre dans notre situation « de rêve », mais si besoin je répondrai aux questions des candidats tourdumondistes.
Les 2 jours suivants nous avons repris goût à la vie à la cool. La vraie, celle où on se lève quand on veut, on mange quand/si on veut, on marche des heures si on veut… où l’on s’occupe de sa petite personne quoi. Sans bouger. On avait oublié ce que c’était bon !

Le mardi suivant nous étions tout requinqués et tout contents de retrouver nos 2 merveilles qui nous ont forcément manqué.  Nous sommes accueillis par une multitude de dessins tous aussi beaux les uns que les autres. Extraits :







Pour fêter nos retrouvailles, les enfants ont organisé une grande chasse au trésor… Les photos ne sont pas très nettes, ne l'étions pas non plus :-)









Le mercredi nous avons fait une dernière tentative de visite dans la région, en direction des plages du nord qui abritent le projet TAMAR, pour la sauvegarde des tortues marines. En fait le projet a déménagé et se trouve désormais en ville. Un aquarium réduit nous a permis de découvrir une partie de la large faune maritime brésilienne, de voir des raies, des requins et 2 pauvres tortues. L’objectif est surtout d’expliquer en quoi les tortues sont menacées et la conduite à tenir pour les protéger.








Toujours motivés, nous passons le pont au nord d’Aracaju pour tester les "plages du nord". Pas mieux que celles du sud. Nous avons vite renoncé à avaler des kilomètres et avons préféré garder le bénéfice du doute et penser que peut-être il y a des endroits incontournables dans cet état. Nous vous laissons le soin de découvrir. Nous, nous renonçons et concluons que la beauté de l’état Sergipe ne souffre pas la comparaison avec ses voisins. En revanche, nous avons beaucoup apprécié la sérénité (sécurité incluse) des lieux et l’authenticité des autochtones. Ca n’a pas de prix.

Pour notre soirée d’adieu, picanha au barbecue, super caïpirinha à l’Itagiba et bain de minuit.

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