Iguazù

Le vendredi matin nous montons jusqu’à Puerto Iguazu, à la frontière nord de l’Argentine avec le Paraguay et le Brésil. L’hôtel Saint Georges offre tout se dont on a besoin, ça tombe bien, on va y dormir 4 nuits, hihihi.

Samedi c’est le grand jour, celui dont tous les corsico-bourguignons (pièce rapportée moitié brésilienne incluse) rêvent: la visite des chutes d’Iguazu. La journée est consacrée au côté argentin qui possède 70% des chutes. C’est Thierry, un Suisse établi au Brésil depuis 24 ans, qui nous guide avec une patience d’ange et surtout qui nous permet d’éviter la foule, un luxe plus qu’appréciable. Je laisse la parole au photographe !

Dans le Parc National rien de bien folichon, logique vu le nombre de visiteurs, à part des tortues, nous n’apercevons rien de ce que décrit le guide ornithologique et des coatis qui piquent les sandwichs des touristes. Le « train écologique » (au gaz certes, mais bonjour la coupe dans la forêt et le barouf) nous conduit à la Garganta Del Diablo, le cœur des chutes. Les Dos Hermanas, Adan y Eva et tout plein d’autres chutes enchanteresses…

Grâce aux savantes passerelles, nous marchons sur la rivière Iguaçu et arrivons au dessus des bouillons de la plus haute chute du parc. C’est bluffant !

Mais le dimanche, jour du seigneur, je mange des patates au beurre et je visite les chutes côté brésilien. Pour passer la frontière avant la foule nous partons bien tôt et démarrons, je vous prie, par un survol en hélico. Dix minutes à toute vitesse pour en prendre plein les yeux et se fabriquer des souvenirs pour la vie. Moi j’avais déjà vu avec mon papa mais il avait plu et les chutes n’étaient point blanches, mais rouge-marron, chargées de terre, donc moins belles. Fait rare nous avons un soleil éblouissant. 

???!!!

 

Les Argentins possèdent 70% des chutes certes, mais les Brésiliens ont la vue ! Et quelle vue ! C’est ahurissant, surtout les douches sur les passerelles qui jouxtent les chutes.

Dans notre émerveillement n’oublions pas de mentionner que NOUS SOMMES AU BRESIL !!! Quelle joie de s’y trouver tous les 6 ! Nous déjeunons puis visitons le Parque das Aves : une collection inégalée d’oiseaux rares du Brésil, que l’on découvre directement dans leurs volières. Nous avons même l’immense privilège de caresser un toucan au bec vert, mais ça c’est uniquement parce que je lui parle dans sa langue, viu ?