dimanche 13 février 2011

Remontée vers le nord

Au bout d’un mois de plages, c’est avec un grand coup de pied dans le popô que nous avons résolu de visiter la Thaïlande des terres en espérant retrouver un peu du Laos.
Nakhon Si Thammarat nous a offert un premier aperçu divertissant.
Le wat Phra Mahathat, plus vaste temple du sud Thaïlande et l’atelier du marionnetistte d’ombre Suchart Subsin sont racontés par les enfants qui ont repris du service, dans Le Petit Journal à venir.


Nous avons du mal à couper le cordon avec la mer, j’ai bien dit la mer, viu maezinha ;-) alors nous poussons notre cahute jusqu’à Hat Nai Phlao (au sud de Nakhom), supposée rivaliser avec la beauté des plages de Ko Samui, pour un dernier bivouac fort sympathique.

Un détail pratique au passage que vous aurez deviné si vous êtes imaginatifs : les plages nous attirent pour l’air marin et le bercement des vagues, car nous n’osons point trop vous l’écrire à vous qui oscillez entre -5° et +5°C (sans mentionner les exceptions haut-marnaises), mais nous avons trop trop chaud dans notre tupperware de luxe qui impose un choix entre ouvrir les fenêtres pour avoir de l’air ou les fermer pour avoir du calme.
Le walk-ging matinal sur la vaste plage fut le théâtre d’une lutte de pouvoirs entre chiens et femme, où la femme vainquit grâce à force vociférations et tournoiements de bâton.

Endormis sur une aire d’autoroute vers Chumphon, mais réveillés 500 km plus loin. Merci au pilote et à la caféine. (Et la prochaine fois au redBull !)

A Kanchanaburi, une visite pour faire pâlir d’envie tous les amateurs de cinémâââââââ (copyright CCP), d’histoââââre et de géogrââââphie, qui ne sont pas sans savoir où se trouve le Pont de la Rivière Kwaï.

Tchou, tchou.... !!
C’est ici, sur la Mae Nam Khwae Yai pour être précise, que nous sommes venus nous souvenir de cet épisode délirant de l’occupation japonaise en 1943. Et un train passe encore et toujours. 


Point évident à expliquer aux enfants mais les acrobaties sur les locomotives d’antan ont bien aidé.







Sur la route vers l’est, se trouve un monastère forestier qui a la particularité d’être un refuge pour tigres : Wat Luang Ta Bua Yanna Sampano alias Le temple des tigres. C’est sûr que ça sent l’attraction touristique à des kilomètres malgré l’aura dont bénéficie ce refuge fondé par des moines bouddhistes. On se demande par quel miracle ils trouvent leur équilibre entre ce parc d’attraction ultra lucratif (piste d’hélicoptère et resort immense en cours de construction) et leur vie spirituelle. A leur approche, bien qu’ils croulent sous les photos et se frottent à un public bien plus inspiré par les tigres que par le temple (il faut voir comment les Thaïes prennent des poses coquines au-dessus des félins), on ressent une profondeur d’âme rassérénante.
Si on avait su que c’était à ce point, on n’aurait pas venu. Mais une fois qu’on est devant le portail, difficile de dire aux enfants qu’on a fait 50 km pour rien. Et quel portail !! 
Laissons-nous aller pour changer. C’est clairement très bien pensé et organisé. Nous avons tous eu droit à tour de rôle à une promenade au fond d’un canyon dans lequel roupillent une dizaines d’énormes bébêtes juste enchaînées à un anneau. Un membre du staff nous emmène par la main pour les approcher et les caresser (sans oublier la photo, on est en Thaïlande quoi !).
J’avoue avoir senti mon ventre se pincer lorsque mon homme puis mes enfants sont successivement partis déambuler au milieu de ces bêtes sauvages (qui voient plus de 1000 bonshommes par jour mais qui dorment si profondément qu’on jurerait qu’ils sont shootés).
Autant bisouiller un dauphin ne m’était jamais venu à l’esprit, autant caresser un tigre faisait clairement partie des mes rêves d’enfant, surtout que ne l’oubliez pas, je suis Tigre d’après l’horoscope chinois (comment ça ? vous l’ignoriez ?). Alors est-ce doux le pelage d’un tigre ? La réponse au prochain numéro…



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